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Le Th​é​â​tre Z​é​ro

by Hôtel Invisible

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1.
les soirées ouvrent les mots que j’entendais le vendredi soir, quand le monde s’éteignait autour de la maison de lumière car Dieu a tant aimé le monde qu'elle a donné son fils unique afin que quiconque croit en elle ait la vie éternelle tous les chemins mènent à toi dans le plus beau rêve je m’en vais de la terre et le sable où je mets les pieds c'est le sable de l’éternité et chaque saison reviendra et la terre tournera afin que quiconque l'adolescent, l’aveugle, le sourd me croient tous les chemins mènent à toi et même si j’ai au moins une fois souhaité ne jamais avoir existé il n’y a rien qui me blesse comme le peu de temps qu’il nous reste comme nos vies se sont faites dans le silence à raconter tes histoires tu n’aurais jamais pu me voir comme il faut te regarder dans le silence à écouter tes histoires je n’aurais jamais pu te croire
2.
on est les incroyables magnifiques les oubliés des fables on est les incroyables magnifiques on ne parlait pas à table donc on ne marchait pas sur terre on est les incroyables magnifiques qui restaient de glace et qui apprenaient à marcher sans laisser de trace dans l’hiver magnifique les hivers magnifiques on est les admirables maléfiques dans des nouveaux quartiers nos maisons bâties par des alcooliques et on a même regardé ils ne marchaient pas sur terre nos chambres étaient gardées mais on en sortait la nuit et on apprenait à parler sans faire de bruit dans des bars maléfiques les bars maléfiques c'est à ceux de mon sang qui ont laissé leur temps dans les nuits hypnotiques et qui avalaient des diamants que l’on voit maintenant dans leurs yeux historiques mes sœurs et frères chroniques les incroyables magnifiques
3.
assis seul au piano je me demande comment c’est d'être sorti ce soir à la recherche d’or et je vous ai comme trésor à l’envers de la victoire déplace-toi encore il y a tellement de façons de voir que tu n’as pas signé pour regarder l’envers du décor un ancien du théâtre zéro qui fut construit pour lui sans qu’on ait parlé du prix le monde entier le regarde démolir l’estrade regagner l’estrade démolir l’estrade regagner l’estrade il est trop souvent venu ici finir la bière de ses hôtes il n’avait rien dans le ventre mais il est né avec la musique il s’en est trop souvent sorti en lançant la pierre aux autres il se fait moins confiance qu’à lui-même et il voudrait que tu sois l'enfant préféré qui tient sur un rien ah je ne serai plus jamais perdu et quand le jour ne me parle plus autant être un musicien autant être un musicien autant être un musicien ah je ne serai plus jamais seul le cœur toujours sur le seuil d'exploser en magicien exploser en magicien exploser en magicien
4.
5.
minuit, à la sortie écris un mot à l’envers du scénario j'voudrais pas m’avoir comme ennemi, comme ennemi j'voudrais pas m’avoir comme vérité, comme vérité ne plus jamais marcher avec les rois miroirs on te regarde quand tu dors on finira par connaitre ton corps par cœur, ton corps par cœur les musiciens qui dorment dans la même pièce, dans la même pièce n'ont jamais connu de chef d’orchestre, le chef d’orchestre de retour au soir à la même adresse encore on te regarde quand tu parles on finira par dessiner ton âme sur la toile, ton âme sur la toile on te précède en voyage on finira par étendre de l’or sur la plage, de l’or sur la plage les hommes qui se surveillent jour et nuit nerveusement la gâchette d’un fusil tu t’interdiras de changer de pays ils finiront par mener leurs guerres sans bruit j'voudrais pas m’avoir comme ennemi
6.
j'ai passé tellement de temps à regarder le ciel blanc je ne me souviens de rien je ne me souviens de rien et j’ai suivi si longtemps les côtes de l’océan une arme à la main l'arme à la main chaque jour en dissidence dans l’armée du silence on n’fait plus la différence entre sentence et patience ça ne m’aura pas fait fuir de voir les mûrs se construire qui pourra me défendre qui pourra me défendre les dessins de ma revanche ont fait mes nuits toutes blanches qui pourra me surprendre qui pourra me surprendre chaque jour en résidence au cœur de l’avalanche pour tirer ma vengeance j'ai dû déposer mon bouclier et ma lance je me souviens de la Provence à une main de la délivrance j'ai passé tellement de temps à regarder le ciel blanc je ne me souviens de rien
7.
il a osé dire qu’elle aurait été heureuse dans les années quatre-vingt, dans les années quatre-vingt dans les années quatre vingt j'ai toujours vu le monde comme étant un spectacle sans fin je t’aurais pardonné d’avoir traversé dans le bruit des refrains derrière le rideau épais où personne ne te regarderait je partage l’étage avec tes silences étonnants je rentre chaque soir, la main sur la porte en me demandant d'appartement en appartement on ne mélange jamais nos sangs d'appartement en appartement on ne mélange jamais nos sangs d'appartement en appartement on ne mélange jamais nos sangs condamnée à errer dans un monde d’idoles de plâtre à écrire dans tes cahiers que c’est trop difficile au théâtre je t’imagine heureuse d’avoir chanté d'association en association de dépression en nouvelle invention de réorientation en autre intervention d'appartement en appartement on ne mélange jamais nos sangs d'appartement en appartement on ne mélange jamais nos sangs
8.
Ma chambre 03:24
ma chambre où personne ne vient personne ne vient personne ne vient mon corps que personne ne prend personne ne prend personne ne prend traversée par des rayons d’or bâties comme un music hall personne ne viendra te chercher dans la rue où tu es entré c'était gratuit de rêvé tu n’as plus rien pour payer la nuit que personne ne voile personne ne voile personne ne voile la mort que personne n’éloigne personne n’éloigne personne n’éloigne les gens ne vont nulle part le plancher de bois franc les quatre murs blancs
9.
vous aviez raison le théâtre n’était qu’une station vous aviez raison le théâtre n’était qu’une station un piège de la vision dans le monde des perceptions j'ai été tenté sur le balcon approché par le démon qui se moquait de la prestation en me rendant mes partitions je réentends mes pas dans la maison j'ouvre les portes sans hésitation et je tombe dans les pièces sans fond à la vitesse du son de l’enfant aux yeux de canons au général incapable de décisions je repars avec toutes mes fractions toutes mes réflexions

credits

released April 16, 2021

Auteur-compositeur: Samuel Gagnon
Arrangements: Samuel Gagnon et Élise Paradis
Mix: Samuel Gagnon et Élise Paradis
Ingénieur de mastering: Jean-Étienne Collin Marcoux

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Hôtel Invisible Montreal, Québec

Samuel Gagnon + Élise Paradis

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